Background Image
Table of Contents Table of Contents
Previous Page  212 / 352 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 212 / 352 Next Page
Page Background

4

Note 1. Principes comptables et méthodes d’évaluation

Rapport financier | Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés |

États financiers consolidés

|

Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels | Comptes annuels de Vivendi SA

1.3.5.3.

Actifs de contenus

Groupe Canal+

Droits de diffusion de films, de programmes télévisuels

et d’événements sportifs

Lors de la signature des contrats d’acquisition de droits de diffusion de

films, de programmes télévisuels et d’événements sportifs, les droits

acquis sont présentés en engagements contractuels. Ils sont ensuite

inscrits au bilan, classés parmi les actifs de contenus, dans les conditions

suivantes :

p

p

les droits de diffusion des films et des programmes télévisuels sont

comptabilisés à leur coût d’acquisition, lorsque le programme est

disponible pour sa diffusion initiale et sont comptabilisés en charges

sur leur période de diffusion ;

p

p

les droits de diffusion d’événements sportifs sont comptabilisés à

leur coût d’acquisition, à l’ouverture de la fenêtre de diffusion de

la saison sportive concernée ou dès le premier paiement et sont

comptabilisés en charges à mesure qu’ils sont diffusés ;

p

p

la consommation des droits de diffusion de films, de programmes

télévisuels et d’événements sportifs est incluse dans le coût des

ventes.

Films et programmes télévisuels produits ou acquis

en vue d’être vendus à des tiers

Les films et programmes télévisuels produits ou acquis avant leur

première exploitation, en vue d’être vendus à des tiers, sont comptabilisés

en actifs de contenus, à leur coût de revient (principalement coûts

directs de production et frais généraux) ou à leur coût d’acquisition.

Le coût des films et des programmes télévisuels est amorti et les

autres coûts afférents sont constatés en charges selon la méthode

des recettes estimées (

i.e.

à hauteur du ratio recettes brutes perçues

au cours de la période sur les recettes brutes totales estimées, toutes

sources confondues, pour chaque production). Vivendi considère que

l’amortissement selon la méthode des recettes estimées reflète le rythme

selon lequel l’entité prévoit de consommer les avantages économiques

futurs liés à l’actif. Le cumul des amortissements selon ce rythme n’est,

pour cette activité, généralement pas inférieur à celui qui serait obtenu

selon le mode linéaire. Si tel était toutefois le cas, un amortissement

linéaire minimum serait calculé sur une durée de 12 ans maximum, qui

correspond à l’horizon normal d’exploitation de chaque film.

Le cas échéant, les pertes de valeur estimées sont provisionnées

pour leur montant intégral dans le résultat de la période, sur une base

individuelle par produit, au moment de l’estimation de ces pertes.

Catalogues de droits cinématographiques et télévisuels

Les catalogues sont constitués de films acquis en 2

e

exploitation ou

de transferts de films et programmes télévisuels produits ou acquis en

vue d’être vendus à des tiers après leur premier cycle d’exploitation

(

i.e.

une fois intervenue leur première diffusion sur une chaîne hertzienne

gratuite). Ils sont inscrits au bilan à leur coût d’acquisition ou de transfert,

et amortis respectivement par groupe de films ou individuellement selon

la méthode des recettes estimées.

UMG

Les droits et catalogues musicaux intègrent des catalogues musicaux,

des contrats d’artistes et des actifs d’édition musicale acquis lors de

regroupements d’entreprises, qui sont amortis en charges administratives

et commerciales sur une durée ne dépassant pas 15 ans.

Les avances consenties aux ayants droit (artistes musicaux, compositeurs

et coéditeurs) sont maintenues à l’actif lorsque la popularité actuelle et

les performances passées des ayants droit apportent une assurance

suffisante quant au recouvrement des avances sur les redevances qui leur

seront dues dans le futur. Les avances sont comptabilisées en charges

lorsque les redevances afférentes sont dues aux ayants droit. Les soldes

des avances sont revus périodiquement et dépréciés le cas échéant, si les

performances futures sont considérées comme n’étant plus assurées. Ces

pertes de valeur sont comptabilisées en coût des ventes.

Les redevances aux ayants droit sont comptabilisées en charges lorsque

le produit des ventes d’enregistrements musicaux, déduction faite d’une

provision sur les retours estimés, est constaté.

1.3.5.4.

Frais de recherche et développement

Les coûts de recherche sont comptabilisés en charges lorsqu’ils sont

encourus. Les dépenses de développement sont activées lorsque,

notamment, la faisabilité du projet et sa rentabilité peuvent être

raisonnablement considérées comme assurées.

Coût des logiciels à usage interne

Les frais directs internes et externes engagés pour développer des

logiciels à usage interne, y compris les frais de développement de

sites Internet, sont capitalisés durant la phase de développement de

l’application. Les coûts de la phase de développement de l’application

comprennent généralement la configuration du logiciel, le codage,

l’installation et la phase de test. Les coûts des mises à jour importantes

et des améliorations donnant lieu à des fonctionnalités supplémentaires

sont également activés. Ces coûts capitalisés sont amortis sur 5 à 10 ans.

Les coûts se rapportant à des opérations de maintenance et à des mises

à jour et améliorations mineures sont constatés en résultat lorsqu’ils sont

encourus.

1.3.5.5.

Autres immobilisations incorporelles

Les immobilisations incorporelles acquises séparément sont

comptabilisées à leur coût et les immobilisations incorporelles acquises

dans le cadre d’un regroupement d’entreprises sont comptabilisées à leur

juste valeur à la date d’acquisition. Postérieurement à la comptabilisation

initiale, le modèle du coût historique est appliqué aux immobilisations

incorporelles. Les actifs à durée d’utilité indéfinie ne sont pas amortis

mais soumis chaque année à un test de dépréciation. Un amortissement

est constaté pour les actifs dont la durée d’utilité est finie. Les durées

d’utilité sont revues à chaque clôture.

Les autres immobilisations incorporelles comprennent principalement

les marques et bases de clients.

A contrario

, les catalogues musicaux,

marques, bases de clients et parts de marchés générés en interne ne sont

pas reconnus en tant qu’immobilisations incorporelles.

1.3.5.6.

Immobilisations corporelles

Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût historique

diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur.

Le coût historique inclut le coût d’acquisition ou le coût de production,

les coûts directement attribuables pour disposer de l’immobilisation dans

son lieu et dans ses conditions d’exploitation, et l’estimation des coûts

relatifs au démantèlement et à l’enlèvement de l’immobilisation et à la

remise en état du site sur lequel elle est installée, à raison de l’obligation

encourue.

Lorsqu’une immobilisation corporelle comprend des composantes

significatives ayant des durées d’utilité différentes, elles sont

comptabilisées et amorties de façon séparée. L’amortissement est calculé

de manière linéaire sur la durée d’utilité de l’actif. Les durées d’utilisation

des principales composantes sont revues à chaque clôture et sont les

suivantes :

p

p

constructions : 5 à 40 ans ;

p

p

installations techniques : 3 à 8 ans :

p

p

décodeurs : 5 à 7 ans ; et

p

p

autres immobilisations corporelles : 2 à 10 ans.

212

Rapport annuel - Document de référence 2014