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Note 1. Principes comptables et méthodes d’évaluation

Rapport financier | Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés |

États financiers consolidés

|

Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels | Comptes annuels de Vivendi SA

1.3.7.

Passifs financiers

Les emprunts et autres passifs financiers à long et court termes sont

constitués :

p

p

des emprunts obligataires et bancaires, ainsi que d’autres emprunts

divers (y compris les billets de trésorerie et les dettes au titre des

opérations de location financement) et les intérêts courus afférents ;

p

p

des obligations encourues au titre des engagements d’achat

d’intérêts minoritaires ;

p

p

des découverts bancaires ;

p

p

de la valeur des autres instruments financiers dérivés si elle est

négative ; les dérivés dont la valeur est positive sont inscrits au bilan

en actifs financiers.

Emprunts

Tous les emprunts sont comptabilisés initialement à la juste valeur

diminuée des frais directement attribuables à ces emprunts, puis au

coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif. Ce taux

correspond au taux de rendement interne qui permet d’actualiser la

série de flux de trésorerie attendus sur la durée de l’emprunt. En outre,

si l’emprunt comprend un instrument dérivé incorporé (dans le cas, par

exemple, d’une obligation échangeable) ou s’il comprend une composante

de capitaux propres (dans le cas, par exemple, d’une obligation

convertible), alors le coût amorti est calculé sur la seule composante

dette, donc une fois que l’instrument dérivé incorporé ou la composante

de capitaux propres ont été séparés. En cas de changement des flux de

trésorerie futurs attendus (par exemple, remboursement anticipé non

prévu initialement), alors le coût amorti est ajusté par contrepartie du

résultat pour refléter la valeur des nouveaux flux de trésorerie attendus,

actualisés au taux d’intérêt effectif initial.

Engagements d’achat d’intérêts minoritaires

Vivendi a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines de ses

filiales consolidées par intégration globale des engagements d’achat de

leurs participations. Ces engagements d’achat peuvent être optionnels

(

e.g

. option de vente) ou fermes (engagement ferme d’achat à une date

fixée à l’avance).

Le traitement comptable retenu pour les engagements d’achat conclus

après le 1

er

janvier 2009 est le suivant :

p

p

lors de la comptabilisation initiale, l’engagement d’achat est

comptabilisé en passifs financiers pour la valeur actualisée du prix

d’exercice de l’option de vente ou de l’engagement ferme d’achat,

par contrepartie principalement de la valeur comptable des intérêts

minoritaires et, pour le solde, en variation des capitaux propres

attribuables aux actionnaires de Vivendi SA ;

p

p

la variation ultérieure de la valeur de l’engagement est comptabilisée

en passifs financiers par ajustement du montant des capitaux propres

attribuables aux actionnaires de Vivendi SA ;

p

p

à l’échéance de l’engagement, si l’achat n’est pas effectué, les

écritures antérieurement comptabilisées sont contre-passées ; si

l’achat est effectué, le montant constaté en passifs financiers est

contre-passé par contrepartie du décaissement lié à l’achat des

intérêts minoritaires.

Instruments financiers dérivés

Vivendi utilise des instruments financiers dérivés pour gérer et réduire

son exposition aux risques de variation des taux d’intérêt et des cours de

change. Il s’agit d’instruments cotés sur des marchés organisés ou de gré

à gré négociés avec des contreparties de premier rang. Ils comprennent

des contrats de swap de taux d’intérêt ou de devises, ainsi que des

contrats de change à terme. Tous ces instruments sont utilisés à des fins

de couverture.

Lorsque ces contrats sont qualifiés de couverture au plan comptable,

les profits et les pertes réalisés sur ces contrats sont constatés dans

le résultat de façon symétrique à l’enregistrement des produits et des

charges de l’élément couvert. Lorsque l’instrument dérivé couvre un

risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé

au bilan, ou d’un engagement ferme non reconnu au bilan, il est

qualifié de couverture de juste valeur. Au plan comptable, l’instrument

est réévalué à sa juste valeur par contrepartie du résultat et l’élément

couvert est symétriquement réévalué pour la portion couverte, sur la

même ligne du compte de résultat, ou, dans le cadre d’une transaction

prévue portant sur un actif ou un passif non financier, dans le coût initial

de l’actif ou du passif. Lorsque l’instrument dérivé couvre un flux de

trésorerie, il est qualifié de couverture de flux de trésorerie. Dans ce

cas, au plan comptable, l’instrument est réévalué à sa juste valeur par

contrepartie des autres charges et produits comptabilisés directement

en capitaux propres pour la part efficace et par contrepartie du résultat

pour la part inefficace ; lors de la réalisation de l’élément couvert, les

montants accumulés en capitaux propres sont reclassés au compte de

résultat sur la même ligne que l’élément couvert ; dans le cadre d’une

transaction prévue portant sur un actif ou un passif non financier,

ils sont reclassés dans le coût initial de l’actif ou du passif. Lorsque

l’instrument dérivé constitue une couverture de l’investissement net

dans une entreprise étrangère, il est comptabilisé de façon similaire à

une couverture de flux de trésorerie. Pour les instruments dérivés qui ne

sont pas qualifiés d’instruments de couverture au plan comptable, les

variations de leur juste valeur sont directement enregistrées en résultat

sans réévaluation du sous-jacent.

En outre, les produits et les charges relatifs aux instruments de change

utilisés pour couvrir les expositions budgétaires hautement probables

et les engagements fermes, contractés dans le cadre de l’acquisition

de droits sur des contenus éditoriaux (droits sportifs, audiovisuels,

cinématographiques, etc.), sont comptabilisés en résultat opérationnel.

Dans tous les autres cas, les variations de la juste valeur des instruments

sont comptabilisées en autres charges et produits financiers.

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Rapport annuel - Document de référence 2014