Background Image
Table of Contents Table of Contents
Previous Page  218 / 352 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 218 / 352 Next Page
Page Background

4

Note 1. Principes comptables et méthodes d’évaluation

Rapport financier | Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés |

États financiers consolidés

|

Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels | Comptes annuels de Vivendi SA

quand l’actif d’impôt différé lié à la différence temporelle déductible est

généré par la comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif dans une

opération qui n’est pas un regroupement d’entreprises et qui, à la date de

l’opération, n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable

ou la perte fiscale.

Pour les différences temporelles déductibles liées à des participations

dans les filiales, coentreprises et entreprises associées, des actifs

d’impôt différé sont comptabilisés dans la mesure où il est probable que

la différence temporelle s’inversera dans un avenir prévisible et qu’il

existera un bénéfice imposable sur lequel pourra s’imputer la différence

temporelle.

La valeur comptable des actifs d’impôt différé est revue à la clôture

de chaque exercice et, le cas échéant, réévaluée ou réduite, pour tenir

compte de perspectives plus ou moins favorables de réalisation d’un

bénéfice imposable disponible permettant l’utilisation de ces actifs

d’impôt différé. Pour apprécier la probabilité de réalisation d’un bénéfice

imposable disponible, il est notamment tenu compte de l’historique des

résultats des exercices précédents, des prévisions de résultats futurs,

des éléments non récurrents qui ne seraient pas susceptibles de se

renouveler à l’avenir et de la stratégie fiscale. De ce fait, l’évaluation de

la capacité du groupe à utiliser ses déficits reportables repose sur une

part de jugement importante. Si les résultats fiscaux futurs du groupe

s’avéraient sensiblement différents de ceux anticipés, le groupe serait

alors dans l’obligation de revoir à la hausse ou à la baisse la valeur

comptable des actifs d’impôt différé, ce qui pourrait avoir un effet

significatif sur le bilan et le résultat du groupe.

Des passifs d’impôt différé sont comptabilisés pour toutes les différences

temporelles imposables, sauf quand le passif d’impôt différé résulte d’un

écart d’acquisition ou de la comptabilisation initiale d’un actif ou d’un

passif dans une opération qui n’est pas un regroupement d’entreprises

et qui, à la date de l’opération, n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le

bénéfice ou la perte imposable.

Pour les différences temporelles taxables liées à des participations

dans les filiales, coentreprises et entreprises associées, des passifs

d’impôt différé sont comptabilisés sauf si la date à laquelle la différence

temporelle s’inversera peut être contrôlée et qu’il est probable que la

différence temporelle ne s’inversera pas dans un avenir prévisible.

Les impôts relatifs aux éléments reconnus directement en capitaux

propres sont comptabilisés dans les capitaux propres et non dans le

compte de résultat.

1.3.10.

Rémunérations fondées sur des instruments de capitaux propres

Avec pour objectif d’aligner l’intérêt des dirigeants et des salariés sur

celui des actionnaires en leur donnant une incitation supplémentaire

à améliorer les performances de l’entreprise et à accroître le cours

de l’action sur le long terme, Vivendi a mis en place des plans de

rémunération fondés sur l’action Vivendi (plans d’achat d’actions, plans

d’attribution d’actions de performance, plans d’attribution gratuite

d’actions) ou d’autres instruments de capitaux propres dérivés de la

valeur de l’action Vivendi (options de souscription d’actions), dénoués par

livraison d’actions ou par remise de numéraire. Le Directoire et le Conseil

de surveillance approuvent l’attribution de ces plans. Par ailleurs, pour les

options de souscription d’actions et les actions de performance, ils fixent

les critères de performance qui déterminent leur attribution définitive.

En outre, tous les plans attribués sont soumis à condition de présence

à la date d’acquisition des droits.

Par ailleurs, Universal Music Group a mis en place en faveur de certains

dirigeants des plans de rémunération à long terme fondés sur des

instruments de capitaux propres dénoués par remise de numéraire, dont

la valeur est dérivée de la valeur d’entreprise d’Universal Music Group.

Les caractéristiques de l’ensemble des plans concernés sont décrites

dans la note 20.

Les rémunérations fondées sur des instruments de capitaux propres

sont comptabilisées comme des charges de personnel à hauteur de la

juste valeur des instruments attribués. Cette charge est étalée sur la

durée d’acquisition des droits, soit 3 ans pour les plans d’options de

souscription d’actions et 2 ans pour les plans d’attribution d’actions de

performance et d’actions gratuites Vivendi, sauf cas particuliers.

Vivendi utilise un modèle binomial pour estimer la juste valeur des

instruments attribués. Cette méthode repose sur des hypothèses

mises à jour à la date d’évaluation telles que la volatilité estimée du

titre concerné, un taux d’actualisation correspondant au taux d’intérêt

sans risque, le taux de dividendes estimé et la probabilité du maintien

des dirigeants et salariés concernés dans le groupe jusqu’à l’exercice

de leurs droits.

Toutefois, selon que les instruments sont dénoués par émission

d’actions ou par remise de numéraire, les modalités d’évaluation

et de comptabilisation de la charge sont différentes :

Instruments dénoués par émission d’actions

p

p

la durée de vie estimée d’une option est calculée comme la moyenne

entre la durée d’acquisition des droits et la durée de vie contractuelle

de l’instrument ;

p

p

la valeur des instruments attribués est estimée et figée à la date de

l’attribution ;

p

p

la charge est comptabilisée par contrepartie d’une augmentation des

capitaux propres.

Instruments dénoués par remise de numéraire

p

p

la durée de vie estimée de l’instrument est calculée comme la moitié

de la durée de vie résiduelle contractuelle de l’instrument pour les

droits exerçables et comme la moyenne entre la durée résiduelle

d’acquisition des droits à la date de réévaluation et la durée de vie

contractuelle de l’instrument pour les droits non encore exerçables ;

p

p

la valeur des instruments attribués est estimée à la date de

l’attribution dans un premier temps, puis réestimée à chaque clôture

jusqu’à la date de paiement, et la charge ajustée en conséquence au

prorata des droits acquis à la clôture considérée ;

p

p

la charge est comptabilisée par contrepartie des provisions ;

p

p

en outre, les plans dénoués par remise de numéraire étant

principalement libellés en dollars, leur valeur évolue selon les

fluctuations du taux de change EUR/USD.

Le coût des rémunérations fondées sur des instruments de capitaux

propres est alloué à chacun des secteurs opérationnels, au prorata du

nombre d’instruments de capitaux propres ou équivalents détenus par

leurs dirigeants et salariés.

L’effet de dilution des plans d’options de souscription d’actions et

d’actions de performance dénoués par livraison d’actions Vivendi et en

cours d’acquisition est reflété dans le calcul du résultat dilué par action.

En application des dispositions de la norme IFRS 1, Vivendi a opté pour

l’application rétrospective de la norme IFRS 2 au 1

er

janvier 2004. Ainsi,

tous les plans pour lesquels des droits restaient à acquérir au 1

er

janvier

2004 ont été comptabilisés selon la norme IFRS 2.

218

Rapport annuel - Document de référence 2014