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Note 1. Principes comptables et méthodes d’évaluation

Rapport financier | Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés |

États financiers consolidés

|

Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels | Comptes annuels de Vivendi SA

Coûts des ventes

Le coût des ventes inclut les coûts de production et de distribution,

les redevances, les droits de reproduction (

copyrights

), le coût des

artistes, les coûts d’enregistrement et les frais généraux directs. Les

charges administratives et commerciales incluent notamment les frais

de marketing et de publicité, les coûts d’administration des ventes, les

provisions pour créances douteuses et les frais généraux indirects.

1.3.4.3.

Autres

Les provisions sur les retours estimés et les garanties de prix

sont comptabilisées en déduction des ventes de produits faites par

l’intermédiaire de distributeurs. Leur estimation est calculée à partir

des statistiques sur les ventes passées et tient compte du contexte

économique et des prévisions de ventes des produits aux clients finaux.

Les charges administratives et commerciales

incluent notamment

les salaires et avantages au personnel, le coût des loyers, les honoraires

des conseils et prestataires, le coût des assurances, les frais de

déplacement et de réception, le coût des services administratifs, les

dotations et reprises de dépréciation des créances clients et divers autres

coûts opérationnels.

Les frais de publicité

sont comptabilisés en charges lorsqu’ils sont

encourus.

Les frais de référencement et de publicité en coopération

sont

comptabilisés en déduction du chiffre d’affaires. Toutefois, la publicité

en coopération chez UMG est assimilée à des frais de publicité et

comptabilisée en charge lorsque le bénéfice attendu est individualisé et

estimable.

1.3.5.

Actifs

1.3.5.1.

Capitalisation d’intérêts financiers

Jusqu’au 31 décembre 2008, Vivendi ne capitalisait pas les intérêts

financiers encourus pendant la période de construction et d’acquisition

des actifs incorporels et corporels. À compter du 1

er

janvier 2009, en

application de l’amendement à la norme IAS 23 –

Coûts d’emprunt

, ces

intérêts sont incorporés dans le coût des actifs éligibles. Vivendi applique

cet amendement aux actifs éligibles pour lesquels la date d’incorporation

des coûts débute à compter du 1

er

janvier 2009.

1.3.5.2.

Écarts d’acquisition et regroupements

d’entreprises

Regroupements d’entreprises réalisés à compter du 1

er

janvier 2009

Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode

de l’acquisition. Selon cette méthode, lors de la première consolidation

d’une entité sur laquelle le groupe acquiert un contrôle exclusif :

p

p

les actifs identifiables acquis et les passifs assumés sont évalués à

leur juste valeur à la date de prise de contrôle ;

p

p

les intérêts minoritaires sont évalués soit à leur juste valeur, soit à

leur quote-part dans l’actif net identifiable de l’entité acquise. Cette

option est disponible au cas par cas pour chaque acquisition.

À la date d’acquisition, l’écart d’acquisition est évalué comme étant la

différence entre :

(i)

la juste valeur de la contrepartie transférée, augmentée du montant

des intérêts minoritaires dans l’entreprise acquise et, dans un

regroupement d’entreprises réalisé par étapes, de la juste valeur à

la date d’acquisition de la participation précédemment détenue par

l’acquéreur dans l’entreprise acquise ; et

(ii)

le solde net des montants, à la date d’acquisition, des actifs

identifiables acquis et des passifs assumés.

L’évaluation à la juste valeur des intérêts minoritaires a pour effet

d’augmenter l’écart d’acquisition à hauteur de la part attribuable à

ces intérêts minoritaires, résultant ainsi en la constatation d’un écart

d’acquisition dit « complet ». Le prix d’acquisition et son affectation

doivent être finalisés dans un délai de 12 mois à compter de la date

d’acquisition. Si l’écart d’acquisition est négatif, il est constaté en profit

directement au compte de résultat. Ultérieurement, l’écart d’acquisition

est évalué à son montant d’origine, diminué le cas échéant du cumul des

pertes de valeur enregistrées (se reporter à la note 1.3.5.7, infra).

En outre, les principes suivants s’appliquent aux regroupements

d’entreprises :

p

p

à compter de la date d’acquisition, l’écart d’acquisition est affecté,

dans la mesure du possible, à chacune des unités génératrices de

trésorerie susceptibles de bénéficier du regroupement d’entreprises ;

p

p

tout ajustement éventuel du prix d’acquisition est comptabilisé à sa

juste valeur dès la date d’acquisition, et tout ajustement ultérieur,

survenant au-delà du délai d’affectation du prix d’acquisition, est

comptabilisé en résultat ;

p

p

les coûts directs liés à l’acquisition sont constatés en charges de la

période ;

p

p

en cas d’acquisition d’une participation complémentaire dans une

filiale consolidée, Vivendi comptabilise la différence entre le prix

d’acquisition et la valeur comptable des intérêts minoritaires en

variation des capitaux propres attribuables aux actionnaires de

Vivendi SA ;

p

p

les écarts d’acquisition ne sont pas amortis.

Regroupements d’entreprises réalisés avant le 1

er

janvier 2009

Conformément aux dispositions de la norme IFRS 1, Vivendi a choisi de

ne pas retraiter les regroupements d’entreprises antérieurs au 1

er

janvier

2004. IFRS 3, dans sa version publiée par l’IASB en mars 2004, retenait

déjà la méthode de l’acquisition. Ses dispositions différaient cependant

de celles de la norme révisée sur les principaux points suivants :

p

p

les intérêts minoritaires étaient évalués sur la base de leur quote-

part dans l’actif net identifiable de l’entité acquise, et l’option

d’évaluation à la juste valeur n’existait pas ;

p

p

les ajustements éventuels du prix d’acquisition étaient comptabilisés

dans le coût d’acquisition uniquement si leur occurrence était

probable et que les montants pouvaient être évalués de façon fiable ;

p

p

les coûts directement liés à l’acquisition étaient comptabilisés dans

le coût du regroupement ;

p

p

en cas d’acquisition d’une participation complémentaire dans une

filiale consolidée, Vivendi comptabilisait la différence entre le coût

d’acquisition et la valeur comptable des intérêts minoritaires acquis

en écart d’acquisition.

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Rapport annuel - Document de référence 2014