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Note 1. Principes comptables et méthodes d’évaluation

Rapport financier | Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés |

États financiers consolidés

|

Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels | Comptes annuels de Vivendi SA

p

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certains instruments financiers : estimation de la juste valeur

(se reporter aux notes 1.3.5.8, 1.3.7 et 22) ;

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p

impôts différés : estimations pour la reconnaissance des impôts

différés actifs mises à jour annuellement telles que les taux d’impôt

attendus et les résultats fiscaux futurs du groupe (se reporter aux

notes 1.3.9 et 6) ;

p

p

écarts d’acquisition et autres immobilisations incorporelles :

méthodes de valorisation retenues dans le cadre de l’identification

des actifs incorporels lors des regroupements d’entreprises (se

reporter aux notes 1.3.5.2) ;

p

p

écarts d’acquisition, immobilisations incorporelles à durée d’utilité

indéfinie et immobilisations en cours : hypothèses mises à jour

annuellement, dans le cadre des tests de dépréciation, relatives à

la détermination des unités génératrices de trésorerie (UGT), des flux

de trésorerie futurs et des taux d’actualisation (se reporter aux notes

1.3.5.7, 9, 11 et 12) ;

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p

actifs de contenus d’UMG : estimations des performances futures des

ayants droit à qui des avances comptabilisées à l’actif du bilan sont

consenties (se reporter aux notes 1.3.5.3 et 10).

1.3.2.

Méthodes de consolidation

La liste des principales filiales, coentreprises et sociétés associées du

groupe est présentée à la note 27.

Intégration globale

Toutes les sociétés dans lesquelles Vivendi exerce le contrôle, c’est-à-

dire dans lesquelles il a le pouvoir de diriger les politiques financière

et opérationnelle afin d’obtenir des avantages de leurs activités, sont

consolidées par intégration globale.

Le nouveau modèle de contrôle, introduit par la norme IFRS 10 en

remplacement de la norme IAS 27 révisée –

États financiers consolidés

et individuels

et de l’interprétation SIC 12 –

Entités ad hoc

, est fondé

sur les trois critères suivants à remplir simultanément afin de conclure à

l’exercice du contrôle par la société mère :

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la société mère détient le pouvoir sur la filiale lorsqu’elle a des droits

effectifs qui lui confèrent la capacité actuelle de diriger les activités

pertinentes, à savoir les activités ayant une incidence importante

sur les rendements de la filiale. Le pouvoir peut être issu de droits

de vote existants et/ou potentiels et/ou d’accords contractuels.

Les droits de vote doivent être substantiels,

i.e.

leur exercice doit

pouvoir être mis en œuvre à tout moment, sans limitation et plus

particulièrement lors des prises de décision portant sur les activités

significatives. L’appréciation de la détention du pouvoir dépend de la

nature des activités pertinentes de la filiale, du processus de décision

en son sein et de la répartition des droits des autres actionnaires de

la filiale ;

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la société mère est exposée ou a droit à des rendements variables

en raison de ses liens avec la filiale qui peuvent varier selon

la performance de celle-ci. La notion de rendement est définie

largement, et inclut les dividendes et autres formes d’avantages

économiques distribués, la valorisation de l’investissement, les

économies de coûts, les synergies, etc. ;

p

p

la société mère a la capacité d’exercer son pouvoir afin d’influer sur

les rendements. Un pouvoir qui ne conduirait pas à cette influence ne

pourrait pas être qualifié de contrôle.

Les états financiers consolidés d’un groupe sont présentés comme ceux

d’une entité économique unique ayant deux catégories de propriétaires :

les propriétaires de la société mère d’une part (actionnaires de

Vivendi SA), et les détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle

d’autre part (actionnaires minoritaires des filiales). Une participation ne

donnant pas le contrôle est définie comme la part d’intérêt dans une filiale

qui n’est pas attribuable directement ou indirectement à une société

mère (ci-après « intérêts minoritaires »). En conséquence, les variations

de parts d’intérêt d’une société mère dans une filiale qui n’aboutissent

pas à une perte de contrôle affectent uniquement les capitaux propres car

le contrôle ne change pas au sein de l’entité économique. Ainsi à compter

du 1

er

janvier 2009, dans le cas d’une acquisition d’une participation

complémentaire dans une filiale consolidée, Vivendi comptabilise la

différence entre le prix d’acquisition et la valeur comptable des intérêts

minoritaires acquis en variation des capitaux propres attribuables aux

actionnaires de Vivendi SA. À l’inverse, Vivendi comptabilise les plus ou

moins-values résultant de prises de contrôle par étapes ou de pertes de

contrôle en résultat.

Comptabilisation des partenariats

La norme IFRS 11 –

Partenariats,

qui remplace la norme IAS 31 –

Participations dans des coentreprises

et l’interprétation SIC 13 –

Entités contrôlées en commun – Apports non monétaires par des

coentrepreneurs

, a pour objectif d’établir les principes d’information

financière pour les entités qui détiennent des intérêts dans des

entreprises contrôlées conjointement (ou partenariats).

Dans un partenariat, les parties sont liées par un accord contractuel

leur conférant le contrôle conjoint de l’entreprise. L’entité qui est partie

à un partenariat doit donc déterminer si l’accord contractuel confère à

toutes les parties, ou à un groupe d’entre elles, le contrôle collectif de

l’entreprise. L’existence d’un contrôle conjoint est ensuite déterminée

dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes

requièrent le consentement unanime des parties qui contrôlent

collectivement l’entreprise.

Les partenariats sont classés en deux catégories :

p

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les entreprises communes (ou activités conjointes) : il s’agit de

partenariats dans lesquels les parties qui exercent un contrôle

conjoint sur l’entreprise ont directement des droits sur les actifs, et

des obligations au titre des passifs liés, relatifs à celle-ci. Ces parties

sont appelées « coparticipants ». Le coparticipant comptabilise

100 % des actifs/passifs, charges/produits de l’entreprise commune

détenus en propre, ainsi que la quote-part des éléments détenus

conjointement ;

p

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les coentreprises : il s’agit de partenariats dans lesquels les parties

qui exercent un contrôle conjoint sur l’entreprise ont des droits sur

l’actif net de celle-ci. Ces parties sont appelées « coentrepreneurs ».

Chaque coentrepreneur comptabilise son droit dans l’actif net de

l’entité selon la méthode de la mise en équivalence, conformément à

la norme IAS 28 (cf. infra).

La suppression de la méthode de l’intégration proportionnelle pour les

coentreprises a été sans incidence pour Vivendi, qui consolidait déjà

par mise en équivalence les sociétés contrôlées conjointement par elle,

directement ou indirectement, et un nombre limité d’autres actionnaires

en vertu d’un engagement contractuel.

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Rapport annuel - Document de référence 2014