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Rapport financier | Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés | États financiers consolidés |

Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels |

Comptes annuels de Vivendi SA

Note 24. Engagements financiers et passifs éventuels

charge le montant excédant 325 millions de dollars. Les indemnités

à la charge de Vivendi et de General Electric susceptibles de résulter

de la survenance des événements susmentionnés ne pourront pas

dépasser 2 088 millions de dollars.

Par ailleurs, l’engagement d’indemnisation de Vivendi au titre de

clauses dites de la nation la plus favorisée figurant dans certains

contrats est limité à 50 % des 50 premiers millions de dollars appelés

et sera intégral au-delà de 50 millions de dollars. Dans le cadre du

débouclage des participations d’InterActiveCorp (IACI) dans VUE

intervenu le 7 juin 2005, les engagements de Vivendi en matière

environnementale ont été modifiés avec la mise en place d’une

franchise de 10 millions de dollars et d’un seuil minimal de paiement

de 325 millions de dollars.

L’ensemble des engagements donnés à l’occasion de l’opération NBC

Universal, à l’exception de ceux fournis en matière d’autorisation,

de capitalisation des sociétés et en matière fiscale, ont pris fin le

11 août 2005. Les réclamations relatives à la réfection de sites

devaient être effectuées au plus tard le 11 mai 2014. Les autres

réclamations, notamment celles de nature fiscale, seront soumises

aux délais légaux de prescription applicables. La cession par Vivendi

à GE de sa participation dans NBC Universal finalisée le 25 janvier

2011 n’a pas modifié ces garanties et engagements.

p

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Le 14 décembre 2010, Vivendi a conclu une série d’accords avec

Deutsche Telekom, M. Solorz-Zak (l’actionnaire majoritaire d’Elektrim)

et les créanciers d’Elektrim, dont l’État polonais et les porteurs

d’obligations Elektrim, en vue d’éteindre l’ensemble des litiges liés à

la détention du capital de l’opérateur de téléphonie mobile polonais

Polska Telefonia Cyfrowa (PTC). Au titre de ces accords, Vivendi a

notamment pris les engagements suivants :

–– Vivendi a octroyé à Deutsche Telekom une garantie de passif

sur Carcom plafonnée à 600 millions d’euros, qui a expiré en

août 2013,

–– Vivendi s’est engagé à indemniser Law Debenture Trust Company

(LDTC) contre toute action en responsabilité qui pourrait être

engagée à son encontre en lien avec l’opération réalisée, à

hauteur de 18,4 % des 125 premiers millions d’euros, 46 % des

montants entre 125 et 288 millions d’euros et 50 % au-delà,

–– Vivendi s’est engagé à indemniser l’administrateur judiciaire

d’Elektrim des conséquences d’actions en responsabilité qui

seraient engagées à son encontre en lien avec les décisions qu’il

a été amené à prendre pour arrêter certaines procédures.

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Dans le cadre de la cession par Vivendi de 88 % de sa participation

dans Activision Blizzard finalisée le 11 octobre 2013 (« date de

finalisation »), Vivendi, ASAC II LP et Activision Blizzard ont pris un

certain nombre d’engagements réciproques d’usage dans ce type

d’opérations (

representations, warranties and covenants

). Les parties

se sont engagées à s’indemniser des conséquences susceptibles

de résulter d’un manquement à leurs engagements respectifs. Ces

garanties sont illimitées dans le temps et non plafonnées.

Par ailleurs, Vivendi a accordé à Activision Blizzard des garanties

relatives aux dettes fiscales ou tout autre passif de la société

Amber Holding Subsidiary Co. (« Amber »), filiale de Vivendi

rachetée par Activision Blizzard, sur les exercices antérieurs à la

date de finalisation. Ces garanties sont illimitées dans le temps et

non plafonnées. Les attributs fiscaux (principalement des pertes

reportables) alloués à Amber et Activision Blizzard s’élèvent à

un montant estimé supérieur à 700 millions de dollars, soit une

économie d’impôt potentielle d’environ 245 millions de dollars.

Vivendi a octroyé à Activision Blizzard une garantie, sous certaines

conditions, relative à ces attributs fiscaux, plafonnée à 200 millions

de dollars et qui couvre les exercices clos au 31 décembre 2016 et

antérieurs.

Le 22 mai 2014, conformément aux accords conclus le 25 juillet 2013,

Vivendi a vendu une première tranche de 41,5 millions d’actions

Activision Blizzard, représentant 5,8 % du capital de cette société.

À l’issue cette opération, Vivendi détient une participation résiduelle

de 41,5 millions d’actions Activision Blizzard, soumises à une période

de blocage qui a expiré le 7 janvier 2015. À l’issue de cette dernière

période, Vivendi peut céder le solde de sa participation, sans

restriction.

Activision Blizzard s’est engagé à déposer un prospectus (

registration

statement

) avant chaque fenêtre de vente pour permettre à Vivendi de

procéder à l’introduction en Bourse de ses actions Activision Blizzard.

Jusqu’au 2

e

anniversaire de la date de finalisation (11 octobre 2015),

avant toute vente d’actions Activision Blizzard par Vivendi sur le

marché, Vivendi doit informer Activision Blizzard de son intention de

vendre des actions. Activision Blizzard peut alors offrir de racheter

tout ou partie des actions que Vivendi a l’intention de vendre sur le

marché. Vivendi peut décider seul d’accepter ou refuser cette offre.

La participation d’ASAC II LP était également soumise à une période

de blocage jusqu’au 9 avril 2014.

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Dans le cadre de la cession du groupe Maroc Telecom, Vivendi s’est

engagé à contre-garantir SFR de toutes les sommes qui pourraient lui

être réclamées par Etisalat ou tout tiers autre qu’Etisalat :

–– au titre du contrat de cession avec Etisalat, cet engagement

prendra fin à la date d’expiration du droit de recours d’Etisalat

contre Vivendi et SFR, soit le 14 mai 2018,

–– cet engagement, qui couvrira également toutes les sommes que

SFR pourrait être conduit à payer à tout tiers autre qu’Etisalat,

expirera en l’absence de demande formulée par Numericable

Group dans les délais légaux de prescription applicables.

En outre, les principales modalités de cette cession sont les

suivantes :

–– Vivendi a accordé à Etisalat des engagements et garanties portant

sur SPT (société holding du groupe Maroc Telecom), Maroc

Telecom et ses filiales, usuels pour ce type d’opération, ainsi que

certaines garanties spécifiques,

–– le montant de toute indemnisation qui serait due par Vivendi au

titre des pertes indemnisables subies par Maroc Telecom ou l’une

de ses filiales est affecté d’un coefficient égal au pourcentage

indirectement détenu par Vivendi dans la société concernée à la

date de réalisation de la cession (soit 53 % pour Maroc Telecom),

–– l’obligation globale d’indemnisation de Vivendi est soumise à un

plafond égal à 50 % du prix de cession initial, ce plafond étant

porté à 100 % pour les engagements relatifs à SPT,

–– les engagements d’indemnisation consentis par Vivendi au titre

de ces garanties sont d’une durée générale de 24 mois suivant

la réalisation de l’opération (mai 2016), étant toutefois précisé

que les garanties de nature fiscale peuvent être mises en œuvre

jusqu’au 15 janvier 2018, et celles relatives à SPT jusqu’à

l’expiration d’une période de 4 ans suivant la réalisation de

l’opération (14 mai 2018),

–– en garantie du paiement de toute indemnisation due au titre

des garanties spécifiques mentionnées supra, Vivendi a délivré

à Etisalat une garantie bancaire d’un montant de 247 millions

d’euros, expirant le 15 février 2018. Le 8 juillet 2014, Vivendi a

reçu une mainlevée de cette garantie à hauteur de 229 millions

d’euros.

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Cession de SFR : voir les principales modalités dans les faits

marquants.

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p

Dans le cadre de la cession de 49,9 % de Sithe à Exelon en

décembre 2000, Vivendi a apporté un certain nombre de garanties

de représentation usuelles. Les réclamations autres que celles

faites au titre des engagements sur les filiales étrangères sont

plafonnées à 480 millions de dollars. En outre, elles ne peuvent

être faites qu’à partir d’un montant de 15 millions de dollars, sauf si

elles sont liées aux filiales étrangères ou à la cession de certaines

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Rapport annuel - Document de référence 2014