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Politique de responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE)

Informations sociétales, sociales et environnementales

1.2. L’intégration de la RSE dans la gouvernance et la stratégie du groupe

1.2.1.

Une mobilisation transversale

Conformément à son Règlement intérieur, le Conseil de surveillance

examine annuellement la politique de responsabilité sociétale du groupe.

Le Conseil est informé par le Directoire des résultats de la politique RSE

par un rapport d’activité trimestriel.

En 2014, la Direction de la RSE a été rattachée au Directeur du

développement et de l’organisation, membre du Directoire.

La Direction de la RSE définit les orientations stratégiques et assure des

missions transversales :

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elle participe à la définition des critères RSE intégrés dans la

rémunération variable des dirigeants du groupe, en coopération avec

la Direction des ressources humaines et le Directoire ;

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elle conduit la démarche de reporting intégré avec la Direction

financière ;

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elle organise, à l’attention des investisseurs, des

roadshows

dédiés

à la RSE du groupe, avec la Direction des relations investisseurs ;

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elle établit une cartographie des risques liés à la RSE avec

la Direction de l’audit qui a introduit, en 2013, la RSE dans le

questionnaire COSO

(Committee of Sponsoring Organisation of the

Treadway Commission)

;

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elle relaie le Programme de vigilance en coopération avec la Direction

juridique ;

p

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au sein du groupe, elle mène des échanges constructifs et soutenus

avec les directions fonctionnelles des filiales (RSE, juridique, finance,

ressources humaines) pour mettre en œuvre la politique RSE.

Depuis 2003, la Direction de la RSE réunit un comité composé des

correspondants des filiales et des représentants de plusieurs directions

fonctionnelles du siège (juridique, finance, audit, ressources humaines).

Chaque comité RSE est l’occasion d’inviter des experts, des représentants

de la société civile ou d’institutions nationales ou européennes, à

débattre de thèmes qui relèvent des huit enjeux prioritaires du groupe

(voir section 1.1.2).

Parmi les sujets traités en 2014, figurent « La médiation dans le cadre

des relations entreprises – fournisseurs » ou encore « L’empreinte

environnementale du numérique ».

1.2.2.

Des critères de RSE inclus dans la rémunération variable des dirigeants

Lors de l’Assemblée générale des actionnaires du 30 avril 2009, le

Président du Conseil de surveillance de Vivendi a annoncé que des

objectifs de RSE seraient pris en compte dans les rémunérations variables

des dirigeants du groupe dès 2010. Vivendi a été l’une des premières

entreprises du CAC 40 à entreprendre cette démarche.

L’Autorité des marchés financiers dans son Rapport 2014 sur le

gouvernement d’entreprise et la rémunération des dirigeants de sociétés

cotées cite Vivendi, parmi les sociétés du CAC 40, conditionnant le

versement d’une part variable de la rémunération à la réalisation de

critères qualitatifs liés à la RSE de la société.

Il s’agit, pour les dirigeants de Vivendi, de mesurer leur contribution à des

objectifs de performance liés aux enjeux stratégiques de RSE, communs à

toutes les filiales et en rapport direct avec leur activité (voir section 1.1.1

p. 42). Le Conseil de surveillance a demandé que les critères définis pour

chaque métier relèvent de leur savoir-faire et de leur positionnement. Les

indicateurs qui leur sont associés doivent être pertinents, mesurables

et vérifiables par un cabinet spécialisé, externe et indépendant. Ces

objectifs sont établis par chaque filiale, en concertation étroite avec la

Direction de la RSE et la Direction des ressources humaines de Vivendi

qui les intègre dans l’analyse globale de la performance des dirigeants.

L’agence de notation extra-financière Vigeo accompagne le groupe dans

cette démarche : elle émet un avis sur la pertinence des critères retenus

et des indicateurs associés, puis sur l’atteinte des résultats par les

filiales au regard de leurs objectifs initiaux. Le Comité de gouvernance,

nomination et rémunération, au sein du Conseil de surveillance,

évalue les performances des dirigeants sur chacun de ces critères de

responsabilité sociétale et détermine le taux de bonus correspondant.

En 2014, la plupart des objectifs ont été atteints, voire dépassés, par les

entités du groupe. Le montant de rémunération relatif à ces objectifs peut

s’élever jusqu’à 10 % de la part variable. Ils ont concerné 1 102 cadres

dirigeants au sein des filiales et du siège de Vivendi.

Pour chaque enjeu stratégique, voici quelques exemples d’objectifs

atteints en 2014 :

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la promotion de la diversité culturelle : le préachat par Canal+ d’un

nombre déterminé de films européens à petit budget ou de premiers

films européens ; l’augmentation de la représentation des femmes

à l’antenne ; l’action de GVT visant à valoriser les artistes locaux

par la diffusion de leur musique ; des investissements renforcés par

Universal Music Group pour accompagner les talents locaux dans les

marchés émergents ;

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l’accompagnement et la protection de la jeunesse : le développement

par GVT de programmes d’éducation à Internet ainsi que la mise à

disposition d’outils de contrôle pour les parents ;

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le partage des connaissances : la contribution de Canal+ à la

valorisation du patrimoine en restaurant et en numérisant de grands

films devenus inaccessibles.

Compte tenu du recentrage de Vivendi sur les médias et les contenus,

les objectifs ont été complétés et prennent en compte désormais l’enjeu

de la protection des données personnelles. Pour l’exercice 2015, UMG

et Groupe Canal+ ont adopté, en liaison étroite avec la Direction des

ressources humaines et la Direction RSE de Vivendi, les critères RSE

suivants :

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promotion de la diversité culturelle :

–– engagement de Canal+ de promouvoir les talents locaux à

l’international et de renforcer la place des femmes expertes

invitées à l’antenne,

–– accompagnement par UMG des talents locaux dans les marchés

émergents ou en développement ;

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accompagnement et protection de la jeunesse :

–– engagement d’UMG de mettre en place un forum réunissant

les cinq pays les plus importants en termes d’activité. L’objectif

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Rapport annuel - Document de référence 2014