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Section 2 - Analyse des résultats

Rapport financier

| Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés | États financiers consolidés |

Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels | Comptes annuels de Vivendi SA

restructuration et d’intégration (-78 millions d’euros). Pour une analyse

du résultat opérationnel ajusté par métier, se reporter à la section 4 du

présent rapport financier.

Les charges de restructuration et autres charges et produits opérationnels

sont une charge nette de 158 millions d’euros (contre une charge nette de

192 millions d’euros en 2013). Ils comprennent notamment les charges

de restructuration pour 104 millions d’euros, en baisse de 12 millions

d’euros par rapport à l’exercice 2013 ; la diminution de 64 millions

d’euros des charges pour restructuration d’UMG étant compensée par la

provision de 44 millions d’euros constituée au 30 juin 2014 pour le plan

de transformation de Watchever en Allemagne, consommée à hauteur

de 18 millions d’euros.

Le résultat opérationnel

s’élève à 736 millions d’euros, contre

637 millions d’euros sur l’exercice 2013, soit une augmentation de

99 millions d’euros (+15,6 %). Dans ce montant :

p

p

les amortissements des actifs incorporels liés aux regroupements

d’entreprises s’élèvent à 344 millions d’euros, contre 350 millions

d’euros sur l’exercice 2013, soit une diminution de 6 millions d’euros ;

p

p

les dépréciations des actifs incorporels liés aux regroupements

d’entreprises s’élèvent à 92 millions d’euros, contre 6 millions sur

l’exercice 2013. En 2014, elles concernent les écarts d’acquisition de

Digitick (43 millions d’euros) et Wengo (48 millions d’euros) ;

p

p

les autres charges et produits sont un produit net de 173 millions

d’euros et comprennent essentiellement la plus-value de cession

de la participation d’UMG dans Beats (179 millions d’euros). Sur

l’exercice 2013, les autres charges et produits représentaient un

produit net de 38 millions d’euros et comprenaient la plus-value liée à

la dilution de la participation d’UMG dans Vevo (18 millions d’euros).

La quote-part de pertes dans les sociétés mises en équivalence

s’élève à 18 millions d’euros, contre 21 millions d’euros sur l’exercice 2013.

Le coût du financement

s’élève à 96 millions d’euros, contre

266 millions d’euros sur l’exercice 2013, soit une amélioration de

170 millions d’euros (-64,1 %).

Sur l’exercice 2014, les intérêts sur emprunts s’élèvent à 283 millions

d’euros (contre 494 millions d’euros sur l’exercice 2013). Cette diminution

de 211 millions d’euros s’explique, à hauteur de 167 millions d’euros, par

la diminution de l’encours moyen des emprunts à 9,7 milliards d’euros

sur l’exercice 2014 (contre 15,3 milliards d’euros sur l’exercice 2013) et, à

hauteur de 44 millions d’euros, par la baisse du taux d’intérêt moyen des

emprunts à 2,94 % sur l’exercice 2014 (contre 3,22 % sur l’exercice 2013).

Le remboursement anticipé d’emprunts obligataires pour un montant

global de 3 milliards d’euros réalisé en octobre et novembre 2013 après

la cession de 88 % de la participation dans Activision Blizzard, ainsi que

le remboursement à leur échéance d’autres emprunts obligataires pour

respectivement 700 millions d’euros en octobre 2013 et 894 millions

d’euros en janvier 2014 ont permis de réduire le montant des intérêts

de 191 millions d’euros par rapport à l’exercice 2013. L’incidence des

remboursements d’emprunts obligataires effectués en décembre 2014

après la cession de SFR pour 4,7 milliards d’euros ne sera sensible qu’en

2015 ; le coût des emprunts obligataires résiduels (1 950 millions d’euros

au 31 décembre 2014) s’élève à 61 millions d’euros sur l’exercice 2014

ainsi que sur l’exercice 2013.

Par ailleurs, en conséquence de l’application de la norme IFRS 5 à GVT

et SFR, le coût du financement est présenté net des intérêts perçus par

Vivendi SA sur les financements accordés à SFR et GVT, à des conditions

de marché, pour 172 millions d’euros sur 2014 (contre 222 millions

d’euros sur 2013).

De leur côté, les produits du placement des excédents de trésorerie

s’élèvent à 15 millions d’euros sur l’exercice 2014, contre 6 millions

d’euros sur 2013. Cette évolution est liée à l’augmentation de l’encours

moyen des placements à 2,1 milliards d’euros sur 2014 (contre 0,6 milliard

d’euros sur 2013) qui reflète l’incidence des cessions.

Pour une analyse de l’incidence des cessions réalisées en 2014 sur

la trésorerie de Vivendi, se reporter à la section 5 du présent rapport

financier.

Les produits perçus des investissements financiers

s’élèvent

à 3 millions d’euros, contre 66 millions d’euros sur l’exercice 2013. Ils

comprennent les intérêts et dividendes perçus des participations non

consolidées. En 2013, ils comprenaient 10 millions d’euros de produits

d’intérêt versés par PLG et 54 millions d’euros de dividendes versés par

Beats à UMG.

Les autres charges et produits financiers

sont une charge nette de

732 millions d’euros, contre une charge nette de 287 millions d’euros

sur l’exercice 2013, soit une augmentation de 445 millions d’euros. En

2014, ils comprennent principalement la soulte payée (642 millions

d’euros) lors du remboursement anticipé des emprunts obligataires

après la cession de SFR. En 2013, ils comprenaient principalement la

soulte payée (182 millions d’euros) lors du remboursement anticipé

des emprunts obligataires après la cession de 88 % de la participation

dans Activision Blizzard. Se reporter à la note 5 de l’annexe aux états

financiers consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2014.

Le résultat net des activités poursuivies avant impôt

est une perte

de 107 millions d’euros, contre un bénéfice de 129 millions d’euros sur

l’exercice 2013, une évolution défavorable de 236 millions d’euros.

Dans le résultat net ajusté, l’impôt

est une charge nette de

200 millions d’euros, contre 170 millions d’euros sur l’exercice 2013, en

augmentation de 30 millions d’euros (+17,7 %). En 2013, la charge d’impôt

comprenait certains éléments positifs non récurrents (+149 millions

d’euros), qui reflétaient l’évolution sur 2013 de l’appréciation des risques

liés à l’impôt d’exercices antérieurs. Le taux effectif de l’impôt dans le

résultat net ajusté en 2014 s’établit à 22,0 % (contre 22,5 % en 2013).

Par ailleurs,

dans le résultat net, l’impôt

est une charge nette de

130 millions d’euros, contre un produit net de 17 millions d’euros sur

l’exercice 2013. Outre les éléments non récurrents explicatifs de

l’augmentation de la charge d’impôt dans le résultat net ajusté, cette

évolution défavorable de 147 millions d’euros intègre la variation

de l’économie d’impôt liée au régime de l’intégration fiscale de

Vivendi SA, qui est un produit de 110 millions d’euros en 2014, contre

un produit de 254 millions d’euros en 2013. Cette évolution reflète en

particulier l’impact de l’entrée de Canal+ France en 2013 dans le groupe

d’intégration fiscale de Vivendi SA (produit de 258 millions d’euros, dont

129 millions d’euros au titre de l’économie courante réalisée en 2013 et

129 millions d’euros au titre de l’économie attendue en 2014). La sortie

de SFR du groupe d’intégration fiscale de Vivendi SA, anticipée fin 2013,

est sans incidence sur l’économie d’impôt en 2014.

Le résultat net des activités cédées ou en cours de cession

(avant intérêts minoritaires) s’élève à 5 262 millions d’euros, contre

2 633 millions d’euros sur l’exercice 2013. Il comprend essentiellement :

p

p

au titre de SFR, la plus-value de cession le 27 novembre 2014

(2 378 millions d’euros, après impôt), ainsi que le résultat net jusqu’à

la date de cession effective (1 299 millions d’euros, avant intérêts

minoritaires) qui tient compte de l’arrêt

(1)

, depuis le 1

er

avril 2014,

de l’amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles

(impact de 1 088 millions d’euros sur la période du 1

er

avril au

27 novembre 2014). Sur l’exercice 2013, le résultat net de SFR

s’élevait à -2 004 millions d’euros, après l’impact de -2 431 millions

d’euros de la dépréciation de l’écart d’acquisition ;

(1)

Dès lors qu’une activité est en cours de cession, la norme IFRS 5 requiert d’arrêter prospectivement d’amortir les immobilisations corporelles et incorporelles de cette activité.

Ainsi pour SFR, qualifiée d’activité en cours de cession à compter du 31 mars 2014, Vivendi a cessé d’amortir les immobilisations corporelles et incorporelles à compter du

deuxième trimestre 2014.

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Rapport annuel - Document de référence 2014