Quel sera le montant du dividende au titre de l’exercice 2022 ?
L’assemblée générale des actionnaires du 24 avril 2023 a approuvé la distribution d’un dividende ordinaire de 0,25 euro par action au titre de l’exercice 2022.
L’assemblée générale des actionnaires du 24 avril 2023 a approuvé la distribution d’un dividende ordinaire de 0,25 euro par action au titre de l’exercice 2022.
– Date de détachement (« ex date ») : 25 avril 2023
– Date de paiement (« payment date ») : 27 avril 2023
Cours de l’action et historique des dividendes (cliquez ici).
Pour percevoir le dividende ou la distribution versés par la société, vos actions doivent être inscrites en compte au plus tard la veille de la date du paiement du dividende (soit à la date d’enregistrement ou “record date”).
Les dividendes perçus* doivent être mentionnés dans votre déclaration annuelle de revenus. L’établissement, qui conserve vos titres, vous adressera annuellement un document appelé imprimé fiscal unique (IFU) sur lequel figureront les montants à déclarer.
N.B. : Quelle que soit l’option choisie, le prélèvement forfaitaire à la source de 12,8 % qui aura été opéré sur vos dividendes sera déduit de l’impôt dû, et l’excédent éventuel pourra vous être remboursé.
Par ailleurs, les dividendes restent soumis aux prélèvements sociaux au taux de 17,2 % (9,9 % de CSG, 0,5 % de CRDS, 4,5 % de prélèvement social, 0,3 % de contribution additionnelle et 2 % de contribution de solidarité) sur leur montant brut.
Ces divers prélèvements sociaux sont retenus à la source.
* dividendes perçus hors plan d’épargne en actions (PEA), par un résident fiscal français, personne physique.
Une dispense de la retenue forfaitaire de 12,8 % est prévue pour les contribuables dont le «revenu fiscal de référence» n’excède pas un certain seuil précisé à l’article 117 du Code général des impôts, sous réserve d’avoir formulé une demande expresse dans les conditions prévues à l’article 242 quater du Code général des impôts.
Ainsi, pour bénéficier de la dispense de prélèvement forfaitaire obligatoire de 12,8 % opéré sur les revenus versés au cours de l’année 2023, la demande de dispense devait être formulée avant le 30/11/2022. Le revenu fiscal de référence de l’avant-dernière année était inférieur à 50 000 € (pour les contribuables célibataires, divorcés ou veufs) ou à 75 000 euros (pour les contribuables soumis à une imposition commune).
N.B. : même en cas de dispense de la retenue forfaitaire, les prélèvements sociaux restent dus.
** dividendes versés hors d’un plan d’épargne en actions (PEA), à une personne physique fiscalement domiciliée en France.
Les non-résidents, qui souhaitent récupérer une partie de la retenue à la source en France, doivent utiliser les imprimés suivants qui se présentent sous la forme de deux liasses :
Un document est mis à la disposition des requérants sous la forme d’une notice explicative en langue française (référencée 5000NOT FR), néerlandaise (5000N0T NL), anglaise (référencée 5000 NOT EN), espagnole (référencée 5000NOT ES) ou allemande (référencée 5000NOT DE). Cette notice vous indiquera toutes les démarches à suivre pour obtenir le remboursement de la retenue à la source.
Vous pouvez vous procurer ces formulaires :
Dans sa réunion du 29 février 2012, après avoir entendu le Conseil de surveillance, le Directoire de Vivendi a décidé l’attribution à partir du 9 mai 2012, à chaque actionnaire, d’une action gratuite pour 30 actions détenues, par prélèvement sur les réserves.
Date de détention des titres (record date) : 8 mai 2012.
Date de l’attribution : à partir du 9 mai 2012.
Pas de négociation des rompus.
Fiscalité : pas d’imposition à l’attribution mais uniquement à la revente (hors PEA) des actions attribuées. La plus-value de cession subira le prélèvement forfaitaire obligatoire de 12,8 % ou PFU (ou sur option, l’impôt sur le revenu) majoré des prélèvements sociaux de 17,2 %.
N.B. : pour les plus-values soumises au barème de l’impôt sur le revenu, il est possible de bénéficier d’une exonération progressive (hors prélèvements sociaux) pour ces titres acquis avant le 1er janvier 2018, en fonction de leur durée de détention. L’abattement sera de 50 % entre 2 et 8 ans de détention, et de 65 % au-delà de 8 ans de détention.
La plus-value réalisée par un actionnaire lors de la vente d’actions Vivendi dans le cadre de son patrimoine privé, doit être reportée sur sa déclaration d’ensemble des revenus de l’année.
Depuis le 1er janvier 2018, ce gain est soumis :
Cette taxation s’applique au gain net après imputation des moins-values de la même année, et, le cas échéant, des moins-values de même nature des années antérieures jusqu’à la dixième inclusivement. Les moins-values non-imputées pourront être déduites des plus-values de même nature jusqu’à la dixième année (incluse) qui suit leur réalisation.
N.B. :
*** : vente d’actions hors PEA, par une personne physique fiscalement domiciliée en France.
Le plan d’épargne en action (PEA) est un cadre qui permet d’investir en actions tout en bénéficiant, sous conditions, d’une exonération d’impôt. Les actions Vivendi y sont éligibles.
Le PEA peut être ouvert auprès d’un établissement bancaire, par une personne physique majeure résidant en France. Il est constitué d’un compte de titres et d’un compte d’espèces associés, mais ne peut recevoir que du numéraire (plafonné à 150.000 euros) : les sommes du compte espèces permettent d’acquérir des titres en PEA.
En application de la loi Pacte (publiée au Journal officiel du 23 mai 2019), les enfants majeurs de moins de 21 ans (ou de moins de 25 ans s’ils sont étudiants), ainsi que les personnes invalides quel que soit leur âge, peuvent détenir un PEA en nom propre, lorsqu’ils sont rattachés au foyer fiscal de leurs parents (ou tuteur légal).
Pour ces personnes rattachées au foyer fiscal des parents, le plafond des versements dans leur PEA propre est de 20 000 € et à la fin de leur rattachement, ce plafond est relevé à 150.000 €.
Les revenus perçus en PEA (notamment les dividendes) et les gains qui y sont réalisés ne sont pas taxés, tant qu’ils demeurent à l’intérieur de ce cadre.
La taxation intervient à la sortie du PEA, en fonction de la durée de celui-ci à la date du retrait. Ainsi, sauf exception fixée par la réglementation, lorsqu’un retrait du PEA intervient :
Quelle que soit la date des retraits, les gains du PEA sont soumis aux divers prélèvements sociaux au taux en vigueur (17,2 %) pour les PEA ouverts à compter du 1er janvier 2018.
Pour les PEA ouverts avant le 1er janvier 2018 et ayant plus de cinq ans à cette date, les prélèvements sociaux seront appliqués au taux historique pour les gains réalisées jusqu’au 31 décembre 2017 et au taux en vigueur pour ceux réalisés à compter du 1er janvier 2018.
Pour les PEA ouverts avant le 1er janvier 2018 mais ayant moins de cinq ans à cette date (donc entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2017), les gains réalisés pendant les 5 premières années seront soumis, en sortie de PEA, au taux historique. Les gains réalisés après ces cinq années subiront les prélèvements au taux en vigueur.
N.B. :
Avec l’entrée en vigueur de la loi Pacte, les épargnants, qui avaient déjà effectué un retrait au-delà de la 8ème année sans clore leur PEA, recouvrent la possibilité d’y effectuer de nouveaux versements tant que la limite du plafond prévu par la réglementation n’est pas atteinte.
Les retraits avant les 5 ans du PEA entraînent toujours sa clôture mais des exceptions sont prévues et notamment :
Ces diverses caractéristiques du PEA sont précisées par la réglementation (cf. https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F22449)