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Indicateurs sociétaux
Relations avec les parties prenantes
La consultation des parties prenantes est au cœur de la politique RSE de
Vivendi (voir chapitre 2 section 1.2.4 du Document de référence 2014).
Cette démarche fixe un cadre général que chacune des filiales s’approprie
et décline localement avec ses propres parties prenantes.
Moyens de dialogue mis en place avec les parties
prenantes identifiées
GRI
PM OCDE
Périmètre couvert
G4-26,
G4-S01 et
PR5, MSS
M6
1, 2
II.A.3 et
14, IV, VIII,
IX.5
Groupe Canal+
UMG (Focus 9 pays)
GVT
En juin 2014, Groupe Canal+ a organisé, en France, une réunion
plénière de concertation avec les associations de consommateurs et
de dirigeants de l’entreprise. La réunion a été l’occasion de présenter
le Service consommateurs lancé en mai 2014. Désormais, après une
première réclamation, les clients disposent de deux niveaux de recours,
le Service consommateurs puis la médiation que Groupe Canal+
renforce. En décembre 2014, la relation client de Groupe Canal+ a reçu
la certification NF Service « Relation client » de l’AFNOR, marque de
certification volontaire, qui garantit la qualité, la fiabilité et le sérieux du
service fourni. Groupe Canal+ participe également aux réflexions menées
par le CSA en matière de protection du jeune public, de représentation
des femmes, et d’éducation aux médias.
Groupe Canal+ participe aux groupes de travail du CSA sur la refonte de
la délibération sur la protection du jeune public et à une concertation
sur la mise en œuvre de la Loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre
les femmes et les hommes (loi donnant au CSA la mission de veiller à
l’image des femmes dans les programmes audiovisuels, notamment en
luttant contre les stéréotypes sexistes qui peuvent y être véhiculés). Par
ailleurs, la directrice des chaînes thématiques Découverte de Canal+,
Christine Cauquelin, est membre d’un observatoire créé par le CSA en
2014 dans le cadre du groupe de travail Audiovisuel et Éducation.
Canal+ mène par ailleurs des enquêtes de satisfaction.
Celles-ci ont confirmé le lien direct entre une offre diversifiée et originale
de programmes et la satisfaction des abonnés (voir Projet reporting
intégré section 2 p. 8).
p
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La filiale polonaise entretient un dialogue régulier avec le KRRIT
(Conseil polonais de la radio et de la télévision), le UOKiK (Office
polonais de protection de la concurrence et des consommateurs) et le
UKE (Bureau polonais des communications électroniques).
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En Afrique, Canal+ Côte d’Ivoire a pris en charge l’organisation du
colloque de la Haute autorité de la communication audiovisuelle
(HACA) et du Réseau francophone des régulateurs des médias
(REFRAM) sur le thème « La réglementation de la communication
audiovisuelle par le satellite et les nouveaux moyens de diffusion »,
auquel ont participé 32 membres du RIARC (Réseau des instances
africaines de régulation de la communication).
Il est à noter qu’en Afrique, la démarche de signature d’une
convention avec les autorités de régulation audiovisuelle locales
a été initiée de façon volontaire par Groupe Canal+ dans la grande
majorité des pays où ces conventions ont été souscrites (voir
section 4.1.2.2 pour la liste complète). Cela permet aux instances de
régulation locales d’intégrer cette pratique dans leurs relations avec
d’autres opérateurs audiovisuels.
UMG a identifié ses principales parties prenantes (les artistes et leurs
managers, les partenaires commerciaux, les plateformes numériques,
les services de streaming, les autorités nationales et européennes) et
a mis en place un dialogue ouvert et collaboratif. UMG entretient un
dialogue structuré avec l’ensemble des acteurs de la filière musicale
grâce notamment à sa participation à l’IFPI en tant que membre actif.
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Au Canada, une discussion s’est tenue tout au long de l’année avec
les parties prenantes d’UMG pour échanger sur la réforme des droits
d’auteurs et la protection de la propriété intellectuelle.
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La protection de droits de diffusion et d’exécution publique des
œuvres a été au cœur des échanges en Indonésie (où ces droits ont
été introduits pour la première fois) et en Afrique du Sud, à l’occasion
de la réorganisation des sociétés de gestion collective des droits des
artistes interprètes pour assurer une meilleure rémunération des
ayants droit.
Les consommateurs, les associations de parents et les organismes
professionnels sont des parties prenantes clés pour UMG. Parmi
celles-ci, on peut citer : l’
International Music Managers Forum
(organisation qui regroupe des associations de managers de plus de
vingt pays), la
Educational Recording Agency
(association britannique
qui promeut l’utilisation de contenus audiovisuels à des fins
éducatives), la
Musicians’ Union
(organisme britannique et européen
qui représente les musiciens, présent dans de nombreux pays, parmi
lesquels la Suède, la Finlande et le Danemark) ou encore
Mumsnet
,
un site Internet de partage de conseils entre parents. Les interactions
avec ces parties prenantes, auxquelles s’ajoutent les médias, ont lieu
régulièrement.
GVT dispose d’équipes dédiées aux relations avec ses principales parties
prenantes (associations de consommateurs, syndicats, communautés
locales, ONG, agences gouvernementales et réglementaires municipales,
étatiques et fédérales), lesquelles organisent régulièrement des réunions,
des événements ou encore des forums de discussion. GVT participe
également aux travaux d’ANATEL, l’organisme brésilien de régulation
des télécoms. En parallèle, GVT a mené un certain nombre d’enquêtes de
satisfaction auprès de ses clients pour mieux appréhender leurs attentes.
Ces efforts ont été récompensés puisque GVT a été élu la marque de
téléphonie fixe et d’Internet haut débit « la plus aimée » par l’enquête
« Marcas Mais Amadas » de 2014.
Dans le cadre de son dialogue avec ANATEL, GVT participe notamment
à une initiative qui consiste à créer des comités de consommateurs
(
conseilho de usuarios
) sur base régionale : l’objectif de ces comités,
véritables espaces de « participation sociale » auxquels GVT contribue,
est de structurer les échanges entre fournisseurs d’accès à Internet,
citoyens et organismes de protection des consommateurs en vue
d’améliorer la qualité des services de télécoms.
4.3. Relations avec les parties prenantes
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Cahier des indicateurs extra-financiers 2014