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Indicateurs sociétaux
Les quatre enjeux « cœur de métier » de Vivendi relèvent des droits de l’homme
En 2014, de jeunes artistes UMG ont, encore une fois, reçu de
nombreuses récompenses : aux Victoires de la musique l’album
Psycho
Tropical Berlin
du groupe La Femme est sacré album révélation de
l’année, tandis que Stromae, chanteur belgo-rwandais de 29 ans, grand
favori de la cérémonie, remporte trois Victoires. Les Grammy Awards,
eux, récompensent Lorde, auteure-compositrice-néozélandaise de
18 ans, pour son titre
Royals,
élu « chanson de l’année » et « meilleure
interprétation pop en solo ».
À la cérémonie des Gramophone Awards (les Oscars de la musique
classique) en septembre 2014, UMG s’est une nouvelle fois distingué : les
labels Decca et Deutsche Grammophon ont remporté quatre récompenses
dont celle de l’« artiste de l’année » obtenue par le violoniste grec
Leonidas Kavakos.
L’année 2014 consacre également plusieurs succès d’UMG en Chine et en
Asie du sud-est : le label EMI a signé avec la superstar de la mandopop
A-Mei, véritable icône de la scène musicale chinoise, avec Show Lo et
Rainie Yang, autres célèbres artistes dans cette partie du monde.
Concernant l’Afrique, Universal Music France a déjà signé de nombreux
artistes africains dans son catalogue tels que Ayo (Nigeria), Benjamin
Clementine (Ghana) ou Tiken Jah Fakoly (Côte d’Ivoire) et a lancé en
2014 le premier concours de talents panafricain « Island Africa Talent »
coproduit avec Canal+ et diffusé sur la nouvelle chaîne A+. Une tournée
sera également organisée en Afrique francophone avec les quatre
finalistes du concours. Animé par la volonté de mieux s’implanter
localement, Universal Music France a lancé le label éponyme Island
Africa : Baloji (rappeur d’origine congolaise) a été le premier artiste signé.
En Afrique du Sud également, UMG soutien la création locale en
signant des artistes qui reflètent la variété des traditions musicales
et linguistiques du pays. Ainsi, les albums sortis en 2014 ont mis à
l’honneur un répertoire chanté en langues zulu, xhosa, nguni, tsonga et
afrikaans dans des styles aussi divers que le jazz, le hip-hop, la musique
traditionnelle et le gospel.
En Inde, UMG a noué un partenariat avec Peninsula Studio, un studio
d’artistes qui a pour objectif de promouvoir la musique traditionnelle
indienne. UMG publie, commercialise et distribue les productions de ce
studio.
p
p
Valorisation du patrimoine musical
Valoriser le patrimoine musical est au cœur de l’activité d’UMG. Aussi le
groupe développe-t-il des plateformes et des applications pour exploiter
son catalogue d’exception, tout en poursuivant ses investissements.
Initiatives d’UMG en faveur de la valorisation
du patrimoine musical (jeunes talents, talents locaux,
numérisation d’œuvres du patrimoine)
GRI
PM
OCDE
Périmètre
couvert
MSS M3
1, 2
II, IV
UMG (Focus
9 pays)
UMG a lancé en 2014 uDiscover, plateforme mondiale qui propose de
nouvelles façons d’explorer le catalogue, et de découvrir les artistes
Universal Music. Avec plus de 600 000 visiteurs uniques par mois,
uDiscover est une nouvelle plateforme de découverte des artistes
légendaires d’UMG, parfois oubliés, contribuant à diversifier la culture
musicale des auditeurs.
Aux États-Unis, pour célébrer le 75
e
anniversaire du label Blue Note,
UMG a lancé une application Blue Note 75 dédiée au légendaire label
de jazz. L’application, qui est disponible sur iTunes, Spotify, Deezer et
Rdio, incite à redécouvrir le vaste catalogue de Blue Note, dont une frise
interactive composée des pochettes d’albums qui retrace l’évolution du
label des premiers jours du jazz à ses variations contemporaines.
Au Royaume-Uni, les labels Decca, Deutsche Grammophon et Mercury
Classics ont lancé en novembre 2014 l’application Composed, en
association avec la station radio Classic FM. Composed est un service
de streaming qui propose aux amateurs de musique classique de puiser
leur choix d’écoute dans l’immense répertoire des célèbres labels.
Par ailleurs, UMG a lancé Sinfini Music en Australie en 2014
après l’avoir proposé au Royaume-Uni en 2013. Sinfini Music est
un site qui permet d’élargir les publics de musique classique.
Il remporte un vif succès (100 000 visiteurs uniques par mois)
grâce à une offre riche de musique et de contenus éditorialisés
(compositeurs et artistes locaux, événements, participation à des
projets d’éducation en partenariat avec des écoles de musique).
Le développement d’une application dédiée et d’une web-TV facilitent
également l’accès au répertoire classique.
Dans le cadre de cette même démarche de rapprochement des
publics, notamment les plus jeunes, à la musique classique, Deutsche
Grammophon, un label Universal Classics, a lancé le Yellow Lounge. Ce
concept unique a pour vocation de déplacer la musique classique des
traditionnelles salles de concert vers les clubs les plus branchés, où
des artistes classiques de renommée internationale, telles que Hélène
Grimaud et Anne-Sophie Mutter, se produisent aux côtés de DJs et de
vidéo-jockeys (VJs) qui projettent leurs créations en live. Le concept a
été déployé en Allemagne, Royaume-Uni, Suède, Argentine, Hollande,
Espagne, France et Corée du Sud.
En Allemagne, le label Deutsche Grammophon accompagne les amateurs
de musique dans une véritable immersion dans la
Neuvième Symphonie
de Beethoven et les
Quatre saisons
de Vivaldi grâce à deux applications
innovantes : la première permet d’écouter et de croiser quatre versions
différentes de la
Neuvième Symphonie
à l’aide d’information sur
l’œuvre, de partitions et de commentaires d’experts et de célèbres
chefs d’orchestre ; l’autre permet d’écouter côte à côte une version
des
Quatre Saisons
de Vivaldi et la version
Recomposed
retravaillée par
le compositeur Max Richter.
En France, UMG s’est doté d’une équipe « Back Catalogue » de dix
personnes dont le rôle est de faire découvrir et vivre chaque jour les
œuvres de l’ensemble des artistes qui constituent le répertoire des
différents labels du groupe. C’est ainsi que sont réalisées des anthologies
prestigieuses d’artistes français et internationaux (Jacques Brel, Barbara,
Georges Brassens, les Rolling Stones…). L’exploitation de ce patrimoine
exceptionnel ne pourrait être réalisée sans l’existence du « bunker » où
est archivé l’ensemble des bandes produites depuis plusieurs générations
et sans le travail de numérisation et de préservation de ce patrimoine par
les studios auxquels UMG fait appel.
UMG est la propriétaire des célèbres Archives EMI qui constituent
l’un des plus beaux fonds d’enregistrements musicaux, d’instruments,
d’équipements et autres artefacts dans le monde. Il existe actuellement
un certain nombre de projets visant à protéger, développer et améliorer
les objets revêtant une importance scientifique, culturelle ou historique,
de sorte que les générations actuelles et futures puissent y accéder.
Parmi les projets actuellement en cours ou programmés par les
Archives EMI, on peut citer l’exposition de photographies inédites du
label Motown et le projet
Memories on Film
qui immortalise en vidéo
des témoignages liés à la riche histoire du label, de ses artistes et
de ses studios. Un « Sceau d’authentification EMI » garantit la provenance
des photographies historiques et autres artefacts.
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Cahier des indicateurs extra-financiers 2014