VIVENDI
l Rapport annuel l Document de référence
2012
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RAPPORT FINANCIER – ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS – RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS – RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES COMPTES ANNUELS – COMPTES ANNUELS DE VIVENDI SA
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NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
III - ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DE L’EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2012
Note 23 Instruments financiers et gestion des risques financiers
23.2.2.
Gestion du risque de change
Hormis le groupe Maroc Telecom et Activision Blizzard, la gestion du
risque de change du groupe est centralisée auprès de la Direction
des financements de Vivendi SA et vise essentiellement à couvrir les
expositions budgétaires (à hauteur de 80 %) liées aux flux monétaires
résultant de l’activité réalisée dans des devises autres que l’euro, ainsi
que les engagements fermes externes (à hauteur de 100 %) contractés
essentiellement dans le cadre de l’acquisition de contenus éditoriaux
(droits sportifs, audiovisuels, cinématographiques, etc.) et de certains
investissements industriels (décodeurs par exemple) réalisée dans des
devises autres que l’euro. La majorité des instruments de couverture
sont des contrats de swaps de change ou d’achat et de vente à terme,
dont l’échéance est à moins d’un an. Compte tenu des couvertures de
change mises en place, une évolution défavorable et uniforme de 1 % de
l’euro contre chacune des devises en position à fin décembre 2012 aurait
une incidence cumulée sur le résultat net non significative (inférieure
à 1 million d’euros aux 31 décembre 2012 et 2011). En outre, le groupe
peut aussi être conduit à couvrir le risque de change d’actifs et de passifs
financiers émis en devises. Toutefois, en raison de leur caractère non
significatif, les expositions nettes liées au besoin en fonds de roulement
des filiales (flux internes de royalties, ainsi qu’achats externes) ne sont
généralement pas couvertes, les risques afférents étant réalisés à la fin
de chaque mois par conversion des sommes en devises dans la monnaie
fonctionnelle des entités opérationnelles concernées.
La devise qui fait pour l’essentiel l’objet de couverture au sein du groupe
est le dollar américain. En particulier, Vivendi a converti en euros l’emprunt
obligataire de 550 millions de dollars émis en avril 2012 au moyen
d’une couverture de change USD/EUR (
cross-currency swap
) au taux de
1,3082 EUR/USD, soit une contre-valeur à l’échéance, en avril 2015, de
420 millions d’euros.
Par ailleurs, dans le cadre de l’acquisition d’EMI Recorded Music, pour un
prix 1 130 millions de livres sterling (GBP), opération finalisée en date du
28 septembre 2012 (se reporter à la note 2.1) :
Vivendi avait couvert partiellement le prix d’acquisition au moyen
d’achats à terme de GBP, pour un montant notionnel de 600 millions
de GBP, au taux moyen de 0,8144 EUR/GBP. Au plan comptable, ces
achats de GBP ont été qualifiés de couverture de flux de trésorerie. En
date de valeur du 1
er
octobre 2012, cette couverture a été dénouée
pour une contre-valeur de 737 millions d’euros lors de la finalisation
de l’acquisition.
Concomitamment, Vivendi a partiellement couvert le produit attendu
de la cession de certains actifs d’EMI Recorded Music, conformément
aux engagements pris par Vivendi devant la Commission européenne,
au moyen de ventes à terme de GBP pour un montant notionnel de
430 millions de GBP, au taux moyen de 0,7965 EUR/GBP. Au plan
comptable, ces ventes de GBP ont été qualifiées de couverture d’un
investissement net et seront dénouées lors de la cession effective de
Parlophone au groupe Warner Music (se reporter à la note 2.1).
Enfin, le prêt intragroupe octroyé à des conditions de marché par Vivendi
à GVT pour un montant total de 1 001 millions d’euros (tiré à hauteur
de 811 millions d’euros au 31 décembre 2012), ne fait pas l’objet d’une
couverture de change dans le bilan de GVT : les pertes de change
encourues s’élèvent à 76 millions d’euros en 2012 et 24 millions d’euros
en 2011. Ce prêt intragroupe a principalement pour objet de financer le
plan de développement des investissements industriels de GVT, dont la
croissance forte est liée à l’expansion géographique de son réseau de
télécommunications.
Pour mémoire, sur la période de décembre 2009 à janvier 2011, à la suite
de l’accord de cession de 20 % de NBC Universal conclu entre Vivendi
et GE pour un montant total de 5 800 millions de dollars, Vivendi avait
couvert progressivement son investissement dans NBC Universal au
moyen de ventes à terme de dollars, au taux moyen de 1,33 EUR/USD. Au
plan comptable, ces ventes de dollars étaient qualifiées de couverture de
l’investissement net dans NBC Universal.
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